COMMENTAIRE DE RAËL :
Tout ce qui a été pillé par les Européens devrait être restitué, aussi bien en Asie qu’en Afrique.
La France devra-t-elle rendre l’obélisque de la place de la Concorde à l’Égypte ? Amal Alamuddin, femme de George Clooney, s’est faite l’avocate de la cause du retour des marbres du Parthénon à Athènes (et un armateur grec vient même d’offrir de la payer pour ça). Un combat qui peut avoir des implications bien plus vastes, comme nous l’explique Jean-Paul Fritz.
Si la Grèce est sur le devant de la scène internationale, c’est bien sûr et avant tout pour la crise de la dette et la politique menée par le nouveau gouvernement de Syriza. Il y a cependant “l’autre” affaire grecque, celle pour laquelle l’ennemi, c’est moins l’Allemagne que la Grande-Bretagne : celle des marbres du Parthénon.
Ce n’est certes pas nouveau. En son temps, Mélina Mercouri, alors ministre de la culture, en avait fait son cheval de bataille. Mais ces derniers mois, l’affaire a de nouveau pris une tournure mondiale avec l’intérêt qui lui est porté par l’avocate Amal Alamuddin, qui a récemment épousé l’acteur George Clooney. Elle vient même de recevoir le soutien d’un armateur grec anonyme qui a proposé de payer ses honoraires, dans l’espoir de voir ces sculptures revenir dans la terre d’où elles sont originaires.
C’est quoi, ces “marbres” ?
Quiconque a eu la chance de visiter Athènes n’a pas manqué d’être émerveillé par la vision de la monumentale Acropole. Ce site religieux dédié à la déesse Athéna a auparavant été une citadelle de la brillante civilisation mycénienne (à l’âge du bronze).
Mais le temple dont on voit aujourd’hui les ruines est, lui, l’un des plus beaux fleurons de la Grèce dite classique. C’est Périclès, le grand homme d’état lui-même, qui en décida la construction, au milieu du cinquième siècle avant notre ère. La construction principale dura environ cinq décennies.
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